dimanche 26 septembre 2010

Photo, brume et messages


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Je désire prendre une photo,
Gentiment, mon hôte me conduit.
Balcon sur mer, troisième niveau,
Du potentiel sans contredit.

Mais, la brume s’empare du rivage,
Visibilité se réduit;
On perd le clocher du village,
Fini la photo aujourd’hui.

Une anecdote racontée,
Concluant qu’on pourrait voir loin;
A mère nature de décider,
Maintenant, bien, on n’y voit plus rien.

Vous vous doutez que mon Vieux Sage,
N’abandonne pas l’occasion,
Pour me glisser un petit message,
Avec sens pour l’évolution.

« Le brouillard de ce beau moment
Peut limiter ton horizon,
Message de Vie pour le présent,
Explore en toi, dans ta maison.

Souvent, les réponses importantes,
De ton questionnement à la Vie,
Se collent à toi et même s’implantent,
De toi, elles font aussi partie.

Si le jour ainsi te permets,
De te vivre, toi, intimement,
Vois ton présent, ton désormais,
Remercie et glisse en dedans ».

Merci, mon Vieux Sage si précieux
Puisses-tu poursuivre l’enseignement;
Je suis ton conseil de mon mieux,
Merci pour l’accompagnement.
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On ne sait jamais ce que la vie nous réserve... On fait des projets mais parfois, pour des raisons comme la température ou bien d'autres raisons, la vie "dispose".

Ça fait parfois des bizarres de photographies !

Bisous !

3 commentaires:

Colette a dit…

La photo, souvenir de l'instant, la brume qui brusquement ravit ce moment.
Ce vieux sage toujours présent qui anéantit la morosité et la déception et laisse au temps l'espoir.

Bizarrerie et irréelle , non un peu de lumière arc-en-ciel !!

Rien n'est jamais perdu.

Ce vieux sage en sa bonté permet de garder la vision et l'illusion.

Allons, il y a toujours des jours et heureusement où tout va bien.

Patience en toutes choses, ne brusquons rien , tout arrive en son temps.

Que vos projets se réalisent, à bientôt

amicalement

Colette

les Rédacteurs a dit…

Bonjour Francine et bravo !
Comme toujours ce poème est très réussi .
Sauf au volant , nous aimons bien la brume nous aussi . Non seulement elle oblige à "se" ralentir ( ce qui rejoint tout-à-fait votre Vieux Sage )mais elle est souvent aussi à nos yeux le papier de soie qui enveloppe jusqu'au dernier instant le cadeau que l'on tient dans sa main .
C'est cet instant suspendu dans le temps qui est précieux : le coeur et l'esprit brodent avec des fils de cristal et d'or , au point d'enjoliver parfois ce qu'il y a dessous ... c'est un peu comme la voilette que nos grands'pères respiraient avec ivresse avant de la relever pour un chaste baiser
( les veinards !....çà , c'était du flirt !).
Amitiés

Anonyme a dit…

Rien qu'une fraction de seconde et le vent a bousculé la rose que vous étiez en train de photographier...le soleil lui change ses couleurs,vous ne la reconnaissez plus!!!
En tous cas, votre Vieux Sage, vous a offert une belle photo merci à vous deux
Bisous Bonne