dimanche 28 novembre 2010

Les traces du temps

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Les expériences laissent leurs traces
À observer, à pacifier,
Et en acceptant d’y faire face,
On apprend même à les aimer.

Ces marques peuvent devenir un charme
Et grande preuve de maturité
Aidant à éviter les larmes
Avec sagesse née du passé.

Elles ont aussi collaboré
À te créer, l’être d’aujourd’hui...
A TOI de poursuivre, cheminer,
ICI, pour la suite de ta vie.
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Couverture d'un cahier à dessin ou pour l'écriture, le poème en fait partie.
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Les traces de la vie sont parfois très facile à accepter, mais peuvent aussi être difficile à pacifier.
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Laissons-leur la place, laissons-les nous parler !
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Merci !
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dimanche 14 novembre 2010

Deux abstraits de mon quotidien

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On me demande de réfléchir
Sur l’espace ainsi que le temps ?
Temps, éternité, avenir !
Espace, partout, environnement.

Juillet, heureuse et décidée
De m’inscrire, composer ce texte;
À quoi bon courir, me presser
Avec tout ce temps qu’il me reste.

Fin septembre en après-midi,
Dernier jour avant la tombée,
Quelle belle leçon… ce temps qui fuit,
Me servant à m’exécuter.

Le temps passe vite ou lentement
Selon l’ordre de l’activité,
Mais à bien y penser, le temps
Est stable, équilibre, régulier.

Pour l’espace, il en va de même,
Il est …soit calme et épuré
Soit… rempli de tout ce que j’aime,
Du nécessaire, du conservé.

Mais non… il ne passe pas le temps
C’est moi qui passe… traverse le pont,
L’espace nu, grand et accueillant,
Je l’envahis de choses, de sons.

À moi donc de gérer mon temps
Ainsi que l’espace qui m’entoure !
Occuper mon moment présent
À chaque seconde… avec amour.


Ce poème fut écrit suite à mon inscription au Musée des Beaux Arts du Mont St-Hilaire au salon d’automne cette année. Il s’agit d’un salon de peinture où j’avais exposé une toile, et la dernière journée se termine par la lecture de poésie et le thème était « l’espace et le temps ».

Merci de me lire !

dimanche 7 novembre 2010

Je vole


Je vole au-dessus des nuages
Si blancs, merveilleux et moelleux,
Jeune… à chaque fois que j’étais sage…
On promettait… là haut… les cieux.

J’habite un grand oiseau de fer
Fabriqué de talents savants,
Je suis ici grâce à mon Père,
Plus près de lui… je ne me sens.

Que de courage m’est offert
Être rendue là… respirer,
Que sûrement la Vie coopère
Pour la suite de ma destinée.

Merci Père de me soutenir
Afin d’arriver à bon port…
Merci à tes grands bras d’ouvrir…
Me prendre et me serrer bien fort !




Ce poème me fut inspiré quelque part entre Paris et Montréal… mais bizarrement je ne m'en souvenais pas !

Durant ce vol de retour, j’ai écrit quelques poèmes qui m’ont beaucoup émue d’ailleurs.

Peut-être viendront-ils sur le blogue plus tard… mais en lisant celui-ci… je l’ai découvert.

Et j’étais bien à jeun… dans tous les sens du terme…

Quel envol !