samedi 26 septembre 2009

Simplement ...

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Voulez-vous me bercer doucement,
Avec des gestes pleins de tendresse,
Comme on le fait pour un enfant,
Afin d’apaiser ma tristesse.

Sans jugement, laissez-moi pleurer,
Bercez-moi avec compassion,
Dans le silence, respectez,
Laissez-moi vivre mes émotions.

Je vous permets de sécher mes pleurs,
Votre caresse m’apaisera,
Serrez-moi avec tant de chaleur,
Que tout ce froid disparaîtra.

A mon oreille, murmurez,
Ces paroles que l’on aime entendre,
Mots doux qui voudront bien combler,
Ce vide en moi, et me détendre.

Encore une période de silence,
Me permettant de profiter,
De la douceur, de l’ambiance,
Vécu dans la sérénité.

Et si je peux me le permettre,
Je voudrais que vous agissiez,
Sans engagement, sans vous commettre,
Simplement comme si vous m’aimiez.

Bercez-moi et enlacez-moi,
En ce moment privilégié,
Bercez-moi et enlacez-moi,
Simplement... comme si vous m’aimiez.





Il y a des jours comme ça !!!

On ose le dire ou pas !!!










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samedi 19 septembre 2009

Restauration rapide

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Dans un restaurant dit “vite fait”,
Je me suis arrêtée un jour,
Et pendant que moi, j’observais,
Mon Vieux Sage murmure à son tour:

“Bien sûr, le service est courtois,
Jusque là, rien à discuter,
On crée cependant désarroi,
Quand on ne sait que commander.

Réfléchir debout, sans un geste,
Pour y composer ton menu,
Te fait sembler “extra terrestre”,
Ou bien ... un vieillard mal soutenu.

Dès commandé et dès servi,
Vitesse et aucun temps perdu;
Cabaret, table, tout le monde assis,
Déjà, une frite, on a mordue.

Et au loin, on entend crier:
“Est-ce que je peux aider quelqu’un”,
Pour servir plus vite, plus pressé,
En un temps record opportun.

Les enfants se dépêchent de manger,
Pour s’amuser dans tous ces jeux,
Qui furent pour eux aménagés,
Et pour rendre les parents heureux.

On fait le ménage autour de toi,
Car ici, propreté oblige,
On vide les poubelles, est-ce par choix,
Alors que ton calme... tu négliges.

Les enfants crient et pleurent aussi,
Quand vient le moment de partir,
On leur explique et c’est fini…
Ou les menace de ne plus revenir !

On y fait “l’échange de l’enfant”
Papa l’a amené souper,
Il s’en retourne avec maman,
Car on vit la garde partagée.

Quand “du fast food”, on te mentionne,
On ne parle pas que nourriture,
Mais d’ambiance, de stress et du fun,
Sans conscience,... en rapidité.

Aucun mal n’existe à choisir
Un tel restaurant, si tu veux,
Mais ne te laisse pas envahir,
Par ce “marketing” ambitieux.

Même si eux veulent être rapide,
Et que toi, tu n’es pas pressée,
Appose un sourire bien solide,
Centre-toi dès ton arrivée.

Consulte-toi pour le repas,
N’embarque pas dans ce tourbillon,
Choisis bien ta place qui sera
La tienne pour ce moment mignon.
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Soyons clairs… je n’ai rien contre la restauration rapide et j’y vais à mon tour.

Je me suis amusée à écrire ce poème… juste une description du moment où j’étais là.

Quand je parle de mon Vieux Sage… , vous le rencontrerez parfois dans mes poèmes, il s’agit de la voix en moi, l’inspiration qui me dicte ces mots … que j’ai baptisé ainsi tout simplement.


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samedi 12 septembre 2009

Petit voilier

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Petit voilier bien amarré,
Sur ce fleuve pourtant agité,
Dis, pourrais-tu me raconter,
Ton histoire, tes activités?

“Mon histoire n’a pas d’intérêt,
Je vogue. Parfois les flots s’agitent.
Je t’invite, observe de plus près,
Les mots que ma présence te citent.”

Tu restes bien droit, face au vent,
Pour mieux affronter sa vigueur!
Ça te permet de fendre son élan,
De sortir de la tempête vainqueur.

“Transpose ce geste dans ta vie,
Ton quotidien, un peu partout;
Afin d’affronter un défi,
Y faire face et rester debout!.”


Tu offres peu de résistance,
À cette eau qui vient te fouetter!
Et avec ces vagues, tu danses,
Au lieu de réagir, te braquer!

“Encore là, pour ce même défi,
La résistance n’a pas sa place;
Et ré…agir à ce qui nuit,
Ne ferait qu’ajouter des traces”

Ton accueil pour les passagers
Se joint à l’espace disponible
Surpoids t’amènerait à couler
Excès de mouvement… de la dynamite.

“Va ainsi pour ta propre vie
Aider tout en te respectant,
Surplus de travail... santé se détruit
Stress non géré... étourdissant.”

Lorsque la tempête s’apaisera,
T’auras gardé tous tes morceaux,
Et sur le fleuve, tu entameras,
Un beau voyage, tel un cadeau.

“Lorsque le tumulte passé,
Et que le calme s’installera,
Ramenant TA sérénité,
Un beau présent, tu t’offriras!”



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Brun : petit voilier
bleu : moi

La nature m’inspire beaucoup et en « parlant » avec elle… elle m’enseigne…

Sur le bord du fleuve Saint-Laurent à Varennes, …une conversation avec un joli voilier m’a suggéré le présent poème.



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mardi 1 septembre 2009

Réflexions de septembre

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Tout en étant très importante,
Une passion doit être "présente"
En notre vie à chaque jour,
Avec de la joie, de l'amour.
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Évite les demi-vérités
Et opte pour la transparence;
La confusion éliminée
Tu peux ainsi dire ce que tu penses.
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Accorde-toi du temps pour lire,
tu te nourris intérieurement;
Et tout en te faisant plaisir,
Pour le moral, c'est excellent.
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