dimanche 20 décembre 2009

Le Père Noël... existe vraiment

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Tu ne crois plus au Père Noël?
Dommage car tu sais, il existe;
Le VRAI évite l’artificiel,
Et au “commercial”, il résiste.

Enfants, on demandait à Noël,
Convaincus, verbal ou écrit,
Nos présents provenant du ciel,
Tous les espoirs étaient permis.

Puis, un beau jour, s’installe le doute,
Et notre belle confiance d’enfant,
Se transforme en une déroute,
Où la grande Magie quitte nos plans.

Logique et planification,
Commerce, argent, publicité,
Viennent maquiller nos réveillons,
Perdant sens d’année en année.

Et si, maintenant, pour le plaisir,
Le VRAI Père Noël renaissait?
Mais comment faire, qui peut me le dire,
Bien sûr, mon Vieux Sage se permet:

“Tu sais, ce n’est pas physiquement
Que le Père Noël existait.
Sa définition de tout temps,
Fut oubliée. Je te la transmets.

Le Père Noël est Énergie,
Une Énergie de Création,
Et tes demandes seront choisies,
Selon ta propre évolution.

Tu sais, c’est croire en la Magie,
Qui sait la rendre bien réelle;
Enfant, tu savais bien ceci,
Ton coeur d’enfant lui s’en rappelle.

À la période de Noël,
Sois bien présente intensément,
La sensation de Magie RÉELLE
Est accessible... à qui consent ! »


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À tous ceux qui liront ce poème, je vous souhaite de tout mon coeur un Joyeux Noël !

J’ai écrit ce poème un jour où je regardais autour de moi dans un centre commercial, à l’emplacement où le Père Noël était bien présent… car dans ma ville… on a le Vrai Père Noël ! J’y voyais des personnes tout sourire, d’autres remplies de tristesse, des « neutres » ou ceux qui n’étaient simplement pas présents. Mon intérêt se réserva aux petits enfants qui eux… étaient « remplis de Noël »

J’ai alors réalisé que c’est chacun qui crée son Noël en laissant y entrer dans son coeur la Magie de Noël ou non. Si on laisse place à l’enfant en nous, celui qui sait encore s’émerveiller de tout, les décorations, la neige, les cadeaux… tout peut nous rendent le sourire.

Et si on essayait … !

Peut-être conserverons-nous cet état d’émerveillement toute l’année…


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vendredi 11 décembre 2009

Mon beau sapin

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Mon beau sapin, Roi des forêts,
Dans mon salon, comme tu me plais.
Décoré mais artificiel,
Tu illumines tous mes Noëls!


Merveilleuse étoile qui scintille,
Centaines de lumières qui brillent.
Soldats de bois, cloches et lutins,
Pierres formées en grappes de raisin.


Colliers de perles enlacées,
Pommes rouges ou blanches, disposées.
Jeunes paysannes et compagnons
Souris de peluche ou bien oursons.


Anges de protection ou de joie,
Crèche de Noël toute en bois,
Marie, Joseph, Enfant Jésus,
Bergers et mages, bien entendu.


Bonhomme de neige, miroir mignon,
Neige en flocons ou en glaçons.
Boules de toutes les couleurs,
De toutes formes, toutes grosseurs.


Fleur d'argent et cheval de bois,
Père Noël en boule, boules de soie,
Demi-lunes pour chaque quartier,
Soleil brillant de tous côtés.


Merci mon Dieu pour ces beautés,
Pour ces Noëls illuminés.
Ce grand sapin sait faire revivre,
L'enfant en moi qui veut survivre.



Tout est prétexte à poésie… même mon arbre de Noël !


Je souhaite que cette période de confection de desserts, tourtières et autres aliments délicieux soit agréable. Que les décorations vous rendent heureux et sachent vous émerveiller !
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Réflexions de décembre

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Prendre de ton temps pour juger
Les personnes, les situations,
C'est perdre une opportunité
D'y voir beauté et émotion !
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dimanche 22 novembre 2009

Le thermomètre


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Souvenir... samedi soir merveilleux
Fait de cocooning et de paix
Devant le foyer chaleureux,
À l’extérieur... la neige tombait !

Mon chien d’amour, âgé de huit ans,
Bouvier des Flandres, tendre toutou,
Souffrait d’un malaise inquiétant...
Moi je stressais... un peu... beaucoup.

Une évaluation sommaire
Nous prenons sa température,
On maintient le gros chien par terre,
Et là... débute l’aventure !

Le thermomètre bien inséré,
“Tu peux le lâcher, calme-toi”...
Disparu, il a pénétré
Dans mon toutou ! Quel désarroi !

J’appelle au conseil, paniquée,
Et on m’explique la solution:
Sortir... aller le promener,
Et du même endroit... expulsion.

Sortons pour une longue promenade
Dans cette neige accumulée,
Fatigués, revenons... maussades,
Déception, le chien n’a pas chié !

Regardons un peu le hockey,
De cette soirée, ultime projet,
Mais une fois tous bien reposés,
Partons marcher... pour le rejet.

Mon chien, pour qui, prendre une marche
Est toujours heureux événement,
Cette fois, il résiste et se cache...
Questionnant notre comportement.
Pitou jeûne depuis trois journées,
Il est malade, ça va de soi,
Mais on doit tout de même s’acharner
Car expulsion de l’objet se doit.

Après une heure... découragés,
Voila que s’installe mon toutou !
On fouille, il est là, non brisé
Ce thermomètre... raison de tout.

Et pour terminer l’aventure,
Je me dois de vous avouer
“Il n’avait pas de température”...
Bonne nuit de sommeil ! Vive la santé !


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J’aime raconter des histoires en poésie… et celle-ci en est une histoire vraie, je vous l’assure.


C’était un soir de bonne tempête, neige et vent.

Nous nous préparions à regarder le hockey télévisé et à sortir le moins possible, bien emmitouflés et avec un bon feu de foyer.


Mon chien Max, un Bouvier des Flandres d’alors 5-6 ans, ne mangeait pas beaucoup depuis quelques jours et semblait « piteux ». Inquiétés, comme tout bon propriétaire de chien, nous avons alors décidé… comme ça… de prendre sa température, au cas où…


Le thermomètre fut bien inséré là où il allait, sous sa queue, pour un grand déplaisir du pitou.… Un bon bout du thermomètre demeurait à l’extérieur mais tout à coup… hop… il fut aspiré dans le pitou.


« Panique quand tu nous tiens », j’appelle la Faculté de Médecine Vétérinaire qui a un service d’Urgence, mais… la consigne, promener le chien jusqu’à éjection du thermomètre, et surtout m’assurer qu’il n’était pas brisé !


Et le poème vous dit bien comment s’est déroulé notre soirée.


Il s’agit du même chien Max, faisait l’objet du poème « mon ami Max ».

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dimanche 8 novembre 2009

Le pouvoir des Mots

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On me suggère de réfléchir
Au sujet du pouvoir des mots;
Je pense alors, ils peuvent détruire,
Encourager comme un cadeau.

La douceur de ces mots d’amour
A su veiller parents, enfants
Et pour l’amitié, à son tour,
Retrouve son chemin droit devant.

Les mots peuvent soulever des foules,
Encourager de grands projets,
Tous ces progrès qui en découlent
Forment un monde meilleur à souhait.

On a vu des vies bousillées
Par un commentaire malveillant
Un être détruit, découragé
Par une “farce” sans talent.

Les mots développent aussi la peur
Afin de mieux manipuler !
Créer une scène de film d’horreur
Dans une plus simple réalité.

Alors, si ces mots que j’entends
Développent en moi des émotions
À moi d’écouter consciemment
Et de choisir MA direction.
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J’ai été accueillie hier, samedi le 7 novembre 2009, au Cercle des Poètes de la Montérégie !

Quel accueil, chaleureux et agréable, malgré la nervosité qui m’habitait.

J’ai tellement aimé cette matinée mémorable et depuis longtemps que je l’attendais… maintenant je fais partie de ce groupe.

On suggère quelques sujets pour écrire et l’un de ceux que j’avais choisi était « le pouvoir des mots »…

Je me permets de partager avec vous ce merveilleux moment et le premier poème que j’y ai écrit !
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dimanche 1 novembre 2009

Vivant

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En la nature, tout est vivant,
Rempli d’amour et de respect,
Elle peut être ton confident
Pour tes plus personnels secrets.

Lui parler procure la paix
Intérieurement, profondément,
En elle, t’y promener permet
De te libérer sincèrement.

La nature t’offre son écoute
D’une respectueuse attention
Et tu trouveras sur ta route
Ses réponses et ses suggestions.





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Ce poème écrit par moi est issu du livre "Vivant" dont j’ai aussi peint la page couverture. Ce livre, 9’ x 11’ non ligné fait partie de mes créations.

Me promener dans la nature fait un bien énorme, calme et énergise à la fois.

Un bon moment de paix !




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Réflexions de novembre

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Un bon film pourrait te détendre
Et te faire rire bien joyeusement;
Seulement un peu de temps à prendre...
Pour toi et... prioritairement.
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N'idéalise pas tes pairs,
Ça distorsionne ta perception;
Ils sont... comme toi... venus sur terre
Y vivre leur propre évolution.
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Lorsque t'habite la "congestion",
Permets-toi de bien ressentir
Tes états d'être, tes émotions
Et ta santé va revenir !
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Dans un groupe, tu te sens inutile ???
Ou pire encore, tu te sens "pratique" !
Fais le bilan et le profil,
Choisis de rester... ou change de clique.
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Si tu veux recevoir conseil
Suite à tes questions formulées,
Pour toi, le premier geste d'éveil...
...Établir TA réalité.
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dimanche 25 octobre 2009

Être informé... sereinement

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Avez-vous trouvé une façon
De bien vous tenir au courant
De ce qui s’passe, d’informations,
Tout en restant serein en dedans?

Moi, je n’ai vraiment pas trouvé,
Donc, soit j’ai l’air intelligente,
Avec l’intérieur énervé,
Ou, soit j’ai l’air bien innocente.

Une nouvelle, c’est triste, négatif,
Enfin, celles-là vendent beaucoup mieux,
Et ton imaginaire actif,
Aide à voir tout plus monstrueux.

Bien sûr, on ajoute les images,
Sang, cadavre, voitures écrasées.
S’il n’y a pas assez de nuage,
On “brode” pour mieux vous suggérer.

Et si le « canal », vous changez,
Vous entendez les mêmes nouvelles,
Peut-être différemment brodées,
Et autrement... sensationnelles !

Alors, mon Vieux Sage Intérieur,
Me souffle à l’oreille, tout doucement,
“Cesse de grogner, ma petite fleur,
Occupe-toi! Éteins, simplement!

En écoutant du négatif,
Tu y abaisses tes vibrations,
Et tu ajoutes à tes actifs,
Un bas niveau de réactions.

Tes loisirs combleront le temps
Développeront créativité,
Et au lieu de faire en stressant,
Tu arriveras à te calmer.

Et s’il y a des informations,
Qui doivent se rendre jusqu’à toi,
Quelqu’un livrera sa mission,
En t’évitant le désarroi.”

Merci à mon Vieux Sage chéri,
Mon Guide vers la sérénité,
“Tu sais, mon petit doigt me dit
Que tu verras... à bien gérer.”
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Il y en a qui peuvent écouter les nouvelles juste pour s’informer et en y prenant plaisir.

Les informateurs sont des professionnels talentueux.

Lorsque moi j’écoute toutes ces informations, je deviens triste ou apeurée ou nerveuse ou anxieuse ou etc… toutes ces émotions dont je peux me passer. Bien oui, je suis émotive, et parfois un peu naïve !

De là le poème qui précède, et depuis que je suis les conseils de mon Vieux Sage, j’arrive à être informée… sans nécessairement être « à l’envers ».

À chacun son émotivité, à chacun son confort !



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dimanche 11 octobre 2009

Pas à pas

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Vas-y, avance pas à pas,
Non, l’ami, n'en reste pas là.
Seulement un seul pas en avant,
Tu es plus loin dès maintenant.


D'abord, tu détermines le but,
Et tu t'y consacre entièrement;
Cependant, ne perds pas de vue
L'aujourd'hui, "ici et maintenant".


Avance... tout doucement... d'un pas,
A ce seul rythme qui est le tien.
Vois si la direction te va?
Et si l'environnement convient?


Devant une réponse positive,
Voilà, tu y trouves ta voie.
Mais par une réponse négative,
Arrête, dès lors et cherche en toi.


A l'intérieur, sois à l'écoute,
Demande toute l'aide nécessaire,
Pour ainsi poursuivre ta route,
Surtout, sereinement te refaire.


D'un pas à l'autre, tu vaincras,
Peu importe l'ampleur de la tempête.
Ton but fixé, tu l'atteindras,
Marche droit vers cette conquête.


Rien ne sera plus comme avant,
Et ce, peu importe ton choix.
Car parfois, même en reculant,
Victoire, l’ami, t'as fait un pas!!!




Un jour j’ai eu besoin de ce « mode d’emploi » afin de poursuivre… , de continuer, d’avancer !

L’écriture est la meilleure façon de trouver ma réponse.

Et aujourd’hui, je le partage avec vous.

Avec plaisir !
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dimanche 4 octobre 2009

L'envol

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Chenille devenue papillon
La transformant pour un moment,
Sort d’un confortable cocon
Pour s’envoler bien librement.

La liberté passe parfois
Par prendre le risque de s’envoler,
Faire à chaque jour ses propres choix,
Dans la joie, la paix, la beauté.

L’envol peut être court ou long,
Important de te respecter,
Te conduire à la conclusion
Que la joie emplisse ta journée.


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Aujourd’hui Je vous présente mon œuvre peinte et servant de page couverture à ce cahier non ligné de 8 x 10.

Également, je vous offre le poème écrit à la première page de ce cahier à dessin ou d’écriture.

J’aime les papillons… leur douceur, leur légèreté et la symbolique que j’y retrouve.
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Réflexions d'octobre

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En groupe, on n'est jamais plus fort
que le plus faible d'entre nous;
C'est notre esprit d'équipe, alors,
Qui évitera tous les remous.
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Offrir à autrui ton écoute
Est une aide précieuse à donner;
Souvent chacun y trouve sa route
Pour la paix, la sérénité !
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Une journée en bonne compagnie
Peut servir à te ressourcer,
À te rendre joie, harmonie,
Et te permettre... de continuer.
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Quand tout s'agite autour de toi,
Prends un recul, va te centrer
Pour ressentir la paix, la joie,
TON aptitude à décider.
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samedi 26 septembre 2009

Simplement ...

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Voulez-vous me bercer doucement,
Avec des gestes pleins de tendresse,
Comme on le fait pour un enfant,
Afin d’apaiser ma tristesse.

Sans jugement, laissez-moi pleurer,
Bercez-moi avec compassion,
Dans le silence, respectez,
Laissez-moi vivre mes émotions.

Je vous permets de sécher mes pleurs,
Votre caresse m’apaisera,
Serrez-moi avec tant de chaleur,
Que tout ce froid disparaîtra.

A mon oreille, murmurez,
Ces paroles que l’on aime entendre,
Mots doux qui voudront bien combler,
Ce vide en moi, et me détendre.

Encore une période de silence,
Me permettant de profiter,
De la douceur, de l’ambiance,
Vécu dans la sérénité.

Et si je peux me le permettre,
Je voudrais que vous agissiez,
Sans engagement, sans vous commettre,
Simplement comme si vous m’aimiez.

Bercez-moi et enlacez-moi,
En ce moment privilégié,
Bercez-moi et enlacez-moi,
Simplement... comme si vous m’aimiez.





Il y a des jours comme ça !!!

On ose le dire ou pas !!!










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samedi 19 septembre 2009

Restauration rapide

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Dans un restaurant dit “vite fait”,
Je me suis arrêtée un jour,
Et pendant que moi, j’observais,
Mon Vieux Sage murmure à son tour:

“Bien sûr, le service est courtois,
Jusque là, rien à discuter,
On crée cependant désarroi,
Quand on ne sait que commander.

Réfléchir debout, sans un geste,
Pour y composer ton menu,
Te fait sembler “extra terrestre”,
Ou bien ... un vieillard mal soutenu.

Dès commandé et dès servi,
Vitesse et aucun temps perdu;
Cabaret, table, tout le monde assis,
Déjà, une frite, on a mordue.

Et au loin, on entend crier:
“Est-ce que je peux aider quelqu’un”,
Pour servir plus vite, plus pressé,
En un temps record opportun.

Les enfants se dépêchent de manger,
Pour s’amuser dans tous ces jeux,
Qui furent pour eux aménagés,
Et pour rendre les parents heureux.

On fait le ménage autour de toi,
Car ici, propreté oblige,
On vide les poubelles, est-ce par choix,
Alors que ton calme... tu négliges.

Les enfants crient et pleurent aussi,
Quand vient le moment de partir,
On leur explique et c’est fini…
Ou les menace de ne plus revenir !

On y fait “l’échange de l’enfant”
Papa l’a amené souper,
Il s’en retourne avec maman,
Car on vit la garde partagée.

Quand “du fast food”, on te mentionne,
On ne parle pas que nourriture,
Mais d’ambiance, de stress et du fun,
Sans conscience,... en rapidité.

Aucun mal n’existe à choisir
Un tel restaurant, si tu veux,
Mais ne te laisse pas envahir,
Par ce “marketing” ambitieux.

Même si eux veulent être rapide,
Et que toi, tu n’es pas pressée,
Appose un sourire bien solide,
Centre-toi dès ton arrivée.

Consulte-toi pour le repas,
N’embarque pas dans ce tourbillon,
Choisis bien ta place qui sera
La tienne pour ce moment mignon.
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Soyons clairs… je n’ai rien contre la restauration rapide et j’y vais à mon tour.

Je me suis amusée à écrire ce poème… juste une description du moment où j’étais là.

Quand je parle de mon Vieux Sage… , vous le rencontrerez parfois dans mes poèmes, il s’agit de la voix en moi, l’inspiration qui me dicte ces mots … que j’ai baptisé ainsi tout simplement.


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samedi 12 septembre 2009

Petit voilier

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Petit voilier bien amarré,
Sur ce fleuve pourtant agité,
Dis, pourrais-tu me raconter,
Ton histoire, tes activités?

“Mon histoire n’a pas d’intérêt,
Je vogue. Parfois les flots s’agitent.
Je t’invite, observe de plus près,
Les mots que ma présence te citent.”

Tu restes bien droit, face au vent,
Pour mieux affronter sa vigueur!
Ça te permet de fendre son élan,
De sortir de la tempête vainqueur.

“Transpose ce geste dans ta vie,
Ton quotidien, un peu partout;
Afin d’affronter un défi,
Y faire face et rester debout!.”


Tu offres peu de résistance,
À cette eau qui vient te fouetter!
Et avec ces vagues, tu danses,
Au lieu de réagir, te braquer!

“Encore là, pour ce même défi,
La résistance n’a pas sa place;
Et ré…agir à ce qui nuit,
Ne ferait qu’ajouter des traces”

Ton accueil pour les passagers
Se joint à l’espace disponible
Surpoids t’amènerait à couler
Excès de mouvement… de la dynamite.

“Va ainsi pour ta propre vie
Aider tout en te respectant,
Surplus de travail... santé se détruit
Stress non géré... étourdissant.”

Lorsque la tempête s’apaisera,
T’auras gardé tous tes morceaux,
Et sur le fleuve, tu entameras,
Un beau voyage, tel un cadeau.

“Lorsque le tumulte passé,
Et que le calme s’installera,
Ramenant TA sérénité,
Un beau présent, tu t’offriras!”



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Brun : petit voilier
bleu : moi

La nature m’inspire beaucoup et en « parlant » avec elle… elle m’enseigne…

Sur le bord du fleuve Saint-Laurent à Varennes, …une conversation avec un joli voilier m’a suggéré le présent poème.



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mardi 1 septembre 2009

Réflexions de septembre

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Tout en étant très importante,
Une passion doit être "présente"
En notre vie à chaque jour,
Avec de la joie, de l'amour.
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Évite les demi-vérités
Et opte pour la transparence;
La confusion éliminée
Tu peux ainsi dire ce que tu penses.
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Accorde-toi du temps pour lire,
tu te nourris intérieurement;
Et tout en te faisant plaisir,
Pour le moral, c'est excellent.
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vendredi 28 août 2009

Rencontre

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Ils se sont donné rendez-vous
Pour te parler, pour t’inspirer,
Sois à l’écoute, ici, partout,
Ouvre à ta créativité.

Accepte tes nombreux talents,
Amuse-toi avec l’écriture,
Accompagnée de Monsieur Rembrandt,
Et sans oublier la peinture.

Exprime clairement ton intention,
Ensuite, lâche prise, et fais confiance,
Laisse toute la place à tes passions,
Et ouvre-toi à l’abondance.



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Il s'agit d'une peinture 9x12 sur cahier spiralé.
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J'ai reçu ce poème dès le moment où j'ai choisi d'utiliser moi-même ce cahier pour écriture et dessins.
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Il me fait plaisir de vous en faire prendre connaissance.

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lundi 17 août 2009

Les prévisions météo...

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Grand-mère disait, "il va pleuvoir,
Les feuilles tournent le dos au vent."
Artisanale façon de prévoir…
Complice de la sagesse du temps.


En notre ère de toute prévision,
La météo n'y échappe pas;
On nous dit avec … précision,
Pour chaque jour, le temps qu'il fera.


Elles servent pour l'organisation
De vacances ou d'un événement,
Diffusées pour l'exhibition,
Chacun y trouve son complément.


Discutable besoin de savoir
Qu'on déclenche une "Veille Météo."
Regarde dehors, tu pourras voir,
S'il pleut, s'il neige, ou s'il fait beau.


Si l'on avance le mot "Alerte",
L'angoisse remonte... fébrilement,
Chacun part à sa découverte,
De la couleur... sombre du temps.


Existe "L'Alerte de chaleur",
Immobile, vois à t'hydrater;
Ou "Froid intense", et là, tu meures,
Si tu sors, prends garde de "congeler".


Comme toute science, la prévision,
Comporte sa marge d'erreur,
Mise en garde d'utilisation,
Comme GUIDE et non comme directeur.
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Le public peut être accompagnés par les prévisions météo, et même protégés par des "veilles", "alertes", etc...
Par contre...je possède la facilité à me stresser exagérément devant ces annonces...

De là l’inspiration de cet écrit !
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dimanche 9 août 2009

Observe


Observe ta façon de regarder
Tous les personnages qui t’entourent,
Comment tu oses t’en approcher,
Qui prime, la peur... ou bien l’amour?

Derrière un arbre, bien cachée,
Tu as une excellente vision,
Et surtout ... pas trop impliquée,
La distance fausse ton opinion.

N’hésite pas à t’en approcher,
Fais tes choix, prends tes décisions,
Protège ton authenticité
Et ouvre à de vraies relations !
Une de mes peintures
servant de couverture à un cahier
avec poème en première page
(Technique mixte - 7,5 po x 10,5 po)


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lundi 3 août 2009

Appel à l'authenticité

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Une histoire zen m’a raconté,
“Qu’un lionceau se perdit un jour,
Parmi les moutons, réfugié,
Ceux-ci l’élèvent dans l’amour.”

“Avec eux, apprends le lionceau,
La vie et tous ses rudiments;
Mais, de suivre ainsi le troupeau,
Il oublie “qui” il est vraiment.”


“Puis un vieux Roi de la Nature,
Lui montre son reflet dans l’eau,
Cette réalité lui procure,
Révélation de son berceau.”

Dans notre vie, au quotidien,
L’image que l’on perçoit de nous,
Développe l’opinion des voisins,
Au lieu de notre vision à nous.

La personnalité provient,
De notre réaction dirigée,
Envers l’entourage qu’il atteint,
Et non de l’authenticité.

La société souvent préfère,
Les lions élevés par les moutons;
Un individu part entière,
Dérange par ses réactions.

Vivre cette authenticité
Me demande le moment présent,
Et retrouver ma liberté,
L’individu, en moi, latent.


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J’ai suivi des cours de Tarot Zen. L’une des cartes du jeu s’appelle “Le conditionnement”.


Et celle-ci m'a inspiré le présent poème.

J'ai compris que j’avais un grand besoin de me retrouver, d’identifier mon vrai moi, peu importe “ce que les autres peuvent dire”.

J’en suis encore à me “retrouver” et la lecture de ce poème me ramène dans l’instant présent, à l’authentique Francine.



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jeudi 30 juillet 2009

Au-delà des apparences

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De beaux oeillets tous réunis,
Dans un bouquet majestueux,
Toi, tu m'attires, je te choisis,
Je te trouve beau, en habit bleu.

J'y place du calme, de la beauté,
Je m'harmonise de ta présence,
Je te regarde sans me lasser,
Et puis, je prends une distance.

Un détail vient me déranger,
Fleur bleue, couleur artificielle,
Serais-tu fausse, ma beauté!!!
Et ce qui suit me vient du Ciel.

Au-delà de cette couleur,
Dans chaque tige, pétale et feuille,
Dans son entier, existe une fleur,
Qui me réclame mon accueil.

Si je regarde encore plus loin,
Et que je remplace cette fleur,
Par une chose, ou un humain,
Je dois chercher au-delà du leurre.

J'y découvre un être à aimer,
Une créature à admirer,
Une beauté à savourer,
Ou... un autre leurre à dépasser.

D'un oeillet bleu de toute beauté,
J'ai reçu une leçon de vie.
Il a suffi de l'écouter.
Merci la Vie, ma Belle, merci.
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Ce poème me fut inspiré alors qu’en groupe, Jeanne, une enseignante merveilleuse, nous demande de choisir un oeillet dans un vase où elle en avait déposé plusieurs.

Elle nous suggère ensuite de méditer en regardant la fleur.

J'ai trouvé la fleur très belle... puis réalisé que bleu..., pour un oeillet, c’était artificiel.

J'étais déçue de mon choix... jusqu’à ce que mon Vieux Sage me suggère d’aller... au-delà de cette fausse couleur.

J’ai donc découvert que... dans le cas présent, c’était une fleur entière, magnifiquement belle mais... “déguisée”.

Mon Vieux Sage m’amène encore plus loin en me disant que parmi les gens qui m’entourent... si certains peuvent me sembler faux par leur langage, leurs habits ou autres... au-delà de tout cela, il y a une personne qui agit ainsi au meilleur de sa connaissance. Elle agit ou se "déguise" ainsi parce qu’elle a peur, ou qu’on l’a élevée ainsi, ou tout simplement... elle est elle-même du mieux qu’elle peut l’être dans l’instant présent.

Cette personne possède aussi de belles qualités mais peut être maladroite à les démontrer. Du moins, pour moi, son “artifice” m’empêche de voir ses points positifs.
Cet oeillet bleu me démontre qu'il est important de voir le "beau" en chacune des personnes que je rencontre.
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samedi 25 juillet 2009

La face cachée du Rocher Percé

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Que ce rocher majestueux,
Offre paix et force à mes yeux;
Lui toucher m’apporte la chaleur,
Pour continuer, vivre sans peur.

Admirer l’immensément grand,
Résister aux affres du temps,
Sentir l’immensément petit,
La fragilité de la vie.

Une partie de ce rocher,
Vit près de lui, mais isolée.
A questionner sur l’importance,
D’une telle masse, de sa présence.

Mais un jour, mon regard s’arrête,
Découvre le profil d’une tête,
Qui prends dès lors figure de Sage,
Supportant le reste de l’image.

La surprise à peine assumée,
Admiration d’une telle beauté,
Que la Vie chuchote l’enseignement,
Sagesse intégrée au présent.

“A l’intérieur du quotidien,
Souvent une chose ou un humain,
D’une importance parue banale,
A scruter devient capitale”

“Aussi, lorsque tu te sens moche,
“Que fais-je ici” et tu t’accroches,
Ramène la vision du Vieux Sage,
Qui supportait ainsi l’image”.



Lors d’un voyage à Percé avec une amie, notre lieu de résidence était situé face au Rocher Percé.

Souvent, je contemplais ce beau vieux Rocher, mais un jour, je me suis prise à me demander ce que faisait là l’amas situé à droite si je me place en face au Rocher, en fait la grosse pointe de roche isolée. Et, prise d’un goût de changer le monde, je me demandais “Pourquoi ne pas le faire sauter!”

Habituellement, quand je veux changer le monde et faire “sauter” quelque chose, c’est que j’ai à regarder de plus près ce que je veux détruire, afin de savoir ce que cela peut m’apprendre!...

À ma grande surprise, j’ai découvert que cette grosse roche démontrait le profil d’un vieil homme barbu, et à ma vision, c’était le profil d’ un Sage. Plus est, à marée basse, des roches par terre se dirigent vers la grosse portion du Rocher. Elles ressemblent à deux bras s’avançant de chaque côté, comme si ce profil de Sage supportait le Rocher Percé.

J’étais toute en admiration devant cette première constatation lorsque mon Vieux Sage intérieur en a profité pour me suggérer que: “lorsque je me sens déprimée, que je me demande ce que je fais sur terre et me sens inutile... que j’ai envie de “me faire moi-même sauter”, j’ai peut-être plus d’importance que je ne le crois et simplement en continuant du mieux que je peux, je le découvrirai... un peu plus loin”.
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mercredi 22 juillet 2009

Ultime conversation avec un être cher

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Comment va... dans ton paradis?
De paix, d'amour et d'anges aussi?
Comme tu me manques, j'ai peine à croire,
Que je ne pourrai plus te revoir.

Tu te répares, refais tes forces.
Tu t'embellis suite au divorce
De ton corps humain et ton âme,
Où le Divin reprend la flamme.

Dans la Lumière, tu t'harmonises
À cette Source où tu puises
L'amour de Dieu, l'amour de toi,
Plus fort là-haut que toute loi.

Reste tant de choses à te dire,
Des paroles en suspens, des rires,
Des confidences ou discussions,
Des mots d'amour ou de pardon.

Si on pacifiait tout maintenant?
Je vais te parler bien doucement,
Et à l'écoute, dans le silence,
Je peux ressentir ta présence.

Merci de vouloir m'assister,
Comme il fut, durant tant d'années.
Fais-moi confiance, je te libère.
Je t'aime, va vers ton univers.

Un jour nos âmes se rejoindront,
Dans la lumière, évolueront.
En m’attendant, prépare le nid.
Je t'aime et je te dis "Merci"!
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L’élément déclencheur de ce poème fut une conversation avec un confrère de travail qui me parlait du décès récent de sa mère.

J’étais simplement assise chez moi, en soirée, réfléchissant à la situation et à ce qu’il m’avait raconté durant la journée.

J’ai écrit ce poème, que je ne lui ai d’ailleurs jamais fait lire. Mentionnons qu’à l’époque, je ne diffusais pas mes écrits facilement!

J’avais cependant la conviction profonde que je ne l’avais pas reçu pour rien et qu’éventuellement... je m’y référerais.

Effectivement, lorsque “mes” êtres chères sont décédées, j’ai utilisé ce poème pour m’accompagner dans ma réflexion... Et à chaque fois, il s’agissait de personnes féminine dont il est question.

Je pense ici à ma mère, à ma marraine Simone...

J’ai utilisé cet écrit pour m’accompagner afin de me lier à elles, pour leur parler, pour les libérer.
Merci.
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mardi 21 juillet 2009

Une rose blanche m'a dit...

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Rose blanche juste assez éclose,
Fière dans son vase de cristal,
Supporte à sa tige une chose,
Petit bourgeon, un peu banal.

Première semaine, tout va très bien,
Elle s’offre à ma contemplation.
Deuxième semaine, elle se maintient,
Et le bourgeon passe à l’action!


Un mois plus tard, la mère demeure,
Solide et fière, réellement belle,
Avec son bourgeon devenu fleur,
Magie! Spectacle exceptionnel.

Je lui demande bien tendrement:
“Qu’es-tu donc venue me démontrer?”
Et une amie m’accompagnant,
Verbalisa son énoncé:

“Simplement t’expliquer ici,
Qu’un projet aide à bien vieillir,
Au quotidien, te garde en vie,
Toute en beauté, et sans faillir”.


“Ta rose projetait d’un bébé,
Et pour cela, resta elle-même;
Pour toi, ce sera... une idée,
Un plan, un voyage, un poème.”

“Vivre au présent permet de saisir,
Tous ces messagers qui t’entourent.
Réaliser, puis réussir,
Un grand futur, rempli d’amour”.

A l’aube de leur septième semaine,
J’admire encore mes deux beautés,
Séchées, entières, elles se maintiennent,
Offrant vision de sérénité.




On m’a offert une rose blanche. La rose elle-même était très belle, et il y avait un petit bourgeon, bien peu prometteur à mon avis, accroché à sa tige.

Cette fleur est restée très belle durant une période exceptionnelle. Puis le bourgeon est devenu fleur!

Les deux sont demeurées chez moi durant sept semaines.

Comme je crois que chaque chose a à nous enseigner, et que ces fleurs étaient suffisamment tenaces pour que je m’y attarde, j’ai consulté autour de moi pour savoir quel message elles pouvaient bien avoir à me transmettre.

Et c’est ma compagne à la Boutique qui a conclu l’affaire en m’expliquant que... lorsqu’on ébauche un projet (pour la rose, c’était amener à terme son bourgeon), durant tout le temps qu’on prend à le rendre à terme... on est bien VIVANT. Et, idéalement, on devrait toujours avoir des projets qui nous gardent VIVANTS.

Ouf! Les roses ont eu du courage. Sept semaines pour m’expliquer tout ceci.

Vers la fin de leur vie, elles étaient bien solides, mais de couleur jaunâtre, comme “séchées”. Elles étaient encore très belles à contempler.

Puis, un beau matin, par un geste maladroit de ma part... elles se sont décomposées... Leur message étant transmis, possiblement aussi que leur temps de vie se terminait...


Enseignement bien compris! Merci!
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Mon ami Max



Permettez-moi de vous présenter,
Ce vieil ami cher à mon coeur,
Mon confident depuis tant d’années,
Discrétion totale à toute heure.

Il connaît bien toutes mes souffrances,
Son écoute reste sans jugement,
Mes états d’âme, ma délinquance,
En est témoin, bien au présent.

Il cohabite dans ma maison,
Et m’accompagne sur la rue,
Tant de choses nous partageons,
L’accès à mon lit, défendu.

Je le comprends sans qu’il me parle,
La parole n’est pas son talent,
Mais dans son langage non verbal,
Il demeure tout de même éloquent.

Très souvent, il me manipule,
Ma tolérance lui est acquise,
Et il va même jusqu’à l’insulte,
D’obéir... pour la gourmandise.

Vous reconnaissez ce vieux complice,
Mon chien, compagnon de toujours,
Caractère d’or et sans malice,
Comme sa maîtresse, dit-on autour..!!!

Merci mon Dieu pour cette présence,
Un jour, chez toi, il gardera.
Merci que le courage compense,
Au moment où il me quittera.




Je vous parle ici de mon ami “Max”, ce bon vieux compagnon de vie durant plus de quatorze années.

En fait, ce poème me fut inspiré le 21 mars 2000, alors que Max était bien en vie, bien présent chez moi...

Et la fin de l’histoire: j’ai dû avoir recours à l’euthanasie pour mon vieux chien, en été 2001. Il avait alors presque 15 ans. C’est ici l’une des décisions les plus pénibles que j’ai eu à prendre ainsi qu’à assumer, et ai eu la chance d’être bien entourée pour le faire.

A la suite de la mort de mon chien, encore une fois, mon Vieux Sage intérieur m’a enseigné: “...Euthanasier... veut dire mettre fin aux souffrances de quelqu’un... Max avait bien vécu mais était rendu à une étape où vivre devenait pénible pour lui. On a la chance de pouvoir agir ainsi pour les animaux...”

J’ai eu, par la suite, certains messages qui m’ont informée que j’avais pris la bonne “pénible” décision.

Max a su passer le “Pont de l’Arc-en-ciel” (www.chezmaya.com) et est maintenant heureux dans le “Paradis des Chiens” avec ceux qu’il a aimés et qui l’attendaient.